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Vision 2030

La fertilité augmentée en accumulant de l'humus – réduction du CO2

– améliorisation de la biodiversité

………un bilan hypothétique de l'année 2030

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Depuis 2023, des mesures de formation d'humus ont été prises sur environ 10 000 ha de terres agricoles (soit environ 30 % des terres arables cultivées dans le district de Hameln-Pyrmont), ce qui a entraîné une accumulation annuelle continue d'humus. Le développement d'une méthode agricole biologique avec paillage et semis de paillis a été soutenu et stabilisé par l'incorporation de composts de charbon végétal (biochar), produits à partir des déchets verts du district. De plus en plus d'agriculteurs adoptent le nouveau système. Avec la formation de l'humus, 30 % des émissions de CO2 des habitants du district sont compensées, l'objectif à long terme est 95% de compensation.

Une grande usine de pyrolyse a été construite, qui produit du biochar à partir des parties ligneuses des déchets verts, des résidus forestiers et d'autres bois non traités. Tout cela est mélangé aux parties molles des déchets verts pour produire 24 000 tonnes de substrat de biochar par an. Ce matériel est vendu à petit prix aux membres de la coopérative fondée à cet effet.

Au début, les agriculteurs se montraient très sceptiques à propos d’une participation. Notamment que la nouvelle directive de l'UE sur les nitrates venait de menacer de pertes de revenus. En outre l'agriculture ne bénéficiait pas d’une image positive pour beaucoup en public. Compte tenu de tout cela le compost de biochar et une autre agriculture devraient être des remèdes appropriés ?
Les champs d'essai étaient alors convaincants, dont les rendements ont été déjà plus élevés la première année, aussi bien en agriculture biologique qu'en agriculture conventionnelle.
Comme forme d'entreprise la coopérative a été choisie, à laquelle seules les personnes et les exploitations agricoles de la région peuvent participer et bénéficier des prix favorables de terra preta. Cela a progressivement convaincu de plus en plus d'agriculteurs.

Aujourd'hui, une teneur en humus de 12% s'est développée sur les zones réformées, et les rendements ont augmenté de 50% en moyenne. De larges bandes marginales arborées ont été aménagées le long des cours d'eau. Des rangées d'arbres le long des courbes de niveau (keyline) retiennent les précipitations.

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Lors de la sélection des variétés d'arbres, l'attention a été portée sur la résilience à la canicule croissante des étés. Des arbres fruitiers et des noyers ont été plantés, mais aussi des arbres de bois précieux. Avec des rangées d'arbres adaptées à la forme du terrain, les précipitations sont influencées d’une façon que l'eau reste dans la zone (voir photo ci-dessus, méthode dite keyline).
Les zones agricoles plantées de rangées d'arbres selon la méthode keyline supportent mieux les grandes chaleurs estivales, tandis qu’elles offrent une protection contre l'érosion par le vent et l'eau pendant la saison froide (www.baumfeldwirtschaft.de), de plus elles favorisent la biodiversité.
A noter en particulier est la revitalisation du sol : l'accumulation intensive d'humus a conduit à un sol sain, le charbon de bois offre un habitat aux micro-organismes et aux champignons mycorhiziens, stocke de l'eau et des nutriments.

 

Au départ, on a pris soin de relier des biotopes précieux aux rangées d'arbres (arbres fruitiers, noyers, utilisation du bois) en bordure des cours d'eau et sur les bords des chemins, comme aussi proposé en 2020 dans le rapport environnemental sur le RROP. Les autres zones ont suivi dans la deuxième étape. Comme à la fois le rendement et la qualité des cultures se sont considérablement améliorés, de nouvelles marques ont été créées : Les pommes de terre et l'orge du Weserbergland ont une bonne réputation, et un label « Weserbergland » distinct a été établi pour une meilleure commercialisation.

 

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Une coopération étroite s'est développée avec le parc naturel du Weserbergland, et plusieurs nouveaux itinéraires de randonnée ont été ajoutés le long des forêts périphériques, reliant le Deister, le Süntel et l'Ith. L'industrie de l'hôtellerie et de la restauration en profite également. Du sommet du Süntelner Hohenstein s’ouvre-t-il un panorama magnifique – un grand panneau d’information explique la composition des rangées d'arbres le long des cours d'eau et des rangées d'arbres dans les champs, dont certaines sont disposées en forme de courbes et orientées selon les courbes de niveau – les curieux peuvent aprendre encore plus au Centre Régional d'Humus avec une ferme permaculture attenante et son centre de conférence.

Ici, la chaleur résiduelle de l'usine de pyrolyse est utilisée pour chauffer une grande serre avec une salle de classe verte attenante. À côté se trouve un petit hôtel qui utilise ces salles pour des événements le week-end. Les classes scolaires peuvent y jardiner sur des parterres surélevés avec le compost de biochar produit juste à côté et approfondir l'expérience pratique en théorie dans les salles de classe voisines. A l'extérieur, il y a une ferme permaculture – selon le modèle des pionniers de la ferme du Bec Hellouin, en s’ajoutant ici l'élément de compost de biochar. Le mariage des deux principes de la permaculture et du compost de biochar a permis d'obtenir des rendements élevés et qualitativement supérieurs grâce à la vitalisation du sol. Une accumulation d'humus de 20% a été réalisée. Toutes les attentes en termes de qualité, de quantité et de biodiversité ont été satisfaites et même dépassées dans certains cas. Dans les mois d'hiver, des événements sont régulièrement organisées pour permettre aux agriculteurs et aux jardiniers maraîchaires d'échanger des idées et de suivre une formation continue. En été, les groupes de visiteurs peuvent participer à des visites guidées autour des lits, tandis que les salles de classe servent pour des explications plus approfondies.

En coopération avec des associations d'aide sociale, des postes de travail ont été créés dans la ferme pour les personnes handicapées ; la plantation et la récolte y sont effectuées sous la direction de maîtres jardiniers.

Dans le restaurant attenant, les visiteurs peuvent déguster des plats délicieux, avec des légumes livrés directement de la ferme. En cas de besoin de se soulager, les hôtes se rendent dans les toilettes à compost de terra preta, où les solides et les liquides sont séparés, collectés et mélangés au biochar. De cette manière, les gens font l'expérience de la fermeture des cycles de vie des matériaux par la pratique vécue. Une boutique est rattachée, où les visiteurs peuvent acheter des produits de la ferme : des légumes, des jus, des confitures et des œufs. Parmi les plus vendus sont des paniers à provisions artisanals, tissés en saule, qui s'adaptent également aux vélos. Plusieurs rangées de saules ont été plantées le long des bandes boisées des cours d'eau qui sont régulièrement taillées comme des saules têtards.

L'historique :

Au début, plusieurs centaines de tonnes de substrat de biochar ont été transportées d'une usine de pyrolyse du nord de l'Allemagne vers le Weserbergland. Un agriculteur conventionnel, un agriculteur biologique et un maraîcher biologique ont testé le matériel avec l'aide d'experts en sols. La comparaison avant-après s'est révélée positive et de plus en plus d'agriculteurs ont été ralliés à la cause. Une pépinière de plantes vivaces et une pépinière de fleurs ont également participé.

La création d'une coopérative de terra preta a nettement contribué au succès du projet, car il a alors été possible de distribuer le substrat de biochar à tous les membres à des conditions particulièrement favorables. De nombreux agriculteurs et jardiniers y ont adhéré, mais aussi quelques entreprises de jardinier et aménagement paysager. Il est souhaité de placer autant de substrat de biochar que possible dans le Weserbergland. La construction de l'usine de production a été facilitée par le fait de pouvoir bénéficier d'une subvention à l'investissement du fonds de l'initiative nationale pour la protection du climat du gouvernement allemand.

Aujourd'hui, une part considérable des finances provient du commerce sur la bourse du CO2 de Leipzig, car 1 kg de charbon de bois lie 3,6 kg de CO2 – l'accumulation d'humus et le dégazage évité de méthane, d'oxyde nitreux et de CO2, qui se produisait pendant des mois avec l’ancienne méthode de compostage, y sont également pris en compte.

Les entreprises peuvent compenser leurs émissions de CO2 en effectuant des paiements aux agriculteurs qui réduisent ensuite le CO2 en accumulant de l'humus sur leurs champs selon un processus contrôlé (échantillons de sol sur les zones enregistrées par GPS).

Rainer Sagawe, Dr.-Ing. Stephan Martini, Hameln, mai 2020

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Les grandes usines de pyrolyse sont capable de produire de grandes quantités de biochar par an

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De plus petits fours à pyrolyse produisent du biochar à utiliser dans les jardins privés

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